Une première convention intitulée « Front populaire 2027 » s'est tenue pour jeter les bases d'une candidature et d'un programme communs.
Cette réunion, qui a eu lieu à Trappes, a rassemblé plusieurs leaders de la gauche, dont le socialiste Olivier Faure et l'écologiste Marine Tondelier.
L'objectif affiché est de surmonter les divisions passées et de préparer une alternative crédible pour 2027, avec l'idée d'une primaire pour désigner un candidat unique. Cependant, l'absence de deux personnalités clés, Jean-Luc Mélenchon et Raphaël Glucksmann, qui refusent de participer à ce processus, souligne la fragilité de cette tentative d'union. Parallèlement, Jean-Luc Mélenchon continue de cultiver une posture singulière, assurant « se moquer » de l'opinion publique à son sujet. Manuel Bompard, coordinateur de La France Insoumise, continue de défendre la ligne de son mouvement sur les plateaux de télévision. L'héritage des années précédentes pèse lourdement, comme le rappelle l'analyse des fractures au sein de la gauche après les attentats de 2015, notamment sur les questions de sécurité et de laïcité, qui avaient divisé jusqu'au sein du Parti socialiste alors au pouvoir. Ces divisions historiques et les rivalités personnelles actuelles constituent des obstacles majeurs à la constitution d'un front uni, malgré les appels à la convergence pour faire face à la droite et à l'extrême droite.











