Ce phénomène s'observe tant dans le monde économique que dans le débat public.

D'une part, le rapprochement entre les patrons et l'extrême droite est qualifié de « chaque jour plus évident ».

L'article cite l'exemple de Patrick Martin, président du Medef, dont la posture de rupture avec le gouvernement sur la conférence sociale pourrait être interprétée comme un signal. D'autre part, la présence et l'influence du RN sont de plus en plus visibles, comme à Marseille où Jordan Bardella et le candidat local Franck Allisio mènent campagne, illustrant une stratégie d'implantation locale.

La relation avec les médias publics est qualifiée d'« ambiguë », soulevant des questions sur le traitement de l'extrême droite dans le service public.

En parallèle, les réactions épidermiques à toute critique du vote RN se multiplient.

Une auditrice de radio réagit vivement aux propos du chanteur Alain Souchon sur « les cons qui votent RN », déclarant : « moi, c’est fini Souchon !

».

Cette réaction illustre une base électorale décomplexée et réactive.

Enfin, la gestion de l'attaque d'Oléron, où une assistante parlementaire du RN a été blessée, est également politisée, cette dernière critiquant la non-saisie du parquet antiterroriste.

Ces différents éléments dessinent un paysage où le RN n'est plus seulement un parti contestataire, mais un acteur central dont l'influence s'étend et dont les idées infusent plus largement le débat public.