Ses interventions récentes le placent en première ligne face aux partenaires sociaux et aux élus locaux.
Au cœur des tensions sociales, Sébastien Lecornu est interpellé par les partenaires sociaux, à l'exception du Medef, qui lui demandent une réponse officielle sur l'avenir de la réforme de l'assurance-chômage. Simultanément, il doit gérer le mécontentement du patronat, dont le président Patrick Martin a annoncé bouder la suite de la conférence sociale que le Premier ministre avait lui-même initiée, signe d'un dialogue social au point mort.
Face aux collectivités locales, M. Lecornu a adopté une posture de dialogue et de rassurance. Lors des Assises des départements de France à Albi, il a annoncé un soutien financier de 600 millions d'euros et a détaillé le projet gouvernemental d'« allocation sociale unique ».
Cette démarche vise à apaiser les craintes des élus locaux face aux contraintes budgétaires imposées par l'État et aux réformes qui impactent directement leurs compétences et leurs finances. Le Premier ministre apparaît ainsi comme le principal artisan de la politique gouvernementale sur le front social et territorial, multipliant les déplacements et les annonces pour tenter de déminer des situations explosives. Son rôle est crucial pour maintenir un semblant de dialogue et pour faire avancer l'agenda de l'exécutif dans un paysage politique et social particulièrement fragmenté et conflictuel.










