Ce bras de fer parlementaire illustre la faiblesse du gouvernement, qui ne dispose pas d'une majorité absolue, et la fragmentation du paysage politique français, rendant le compromis extrêmement difficile.
Le blocage parlementaire sur le projet de loi de finances pour 2026
L'examen du projet de loi de finances (PLF) pour 2026 à l'Assemblée nationale se déroule dans un climat de crise politique aiguë, marqué par des délais constitutionnels serrés et une forte opposition qui paralyse les débats. La France traverse à l'automne 2025 une « crise multiforme de nature politique, économique, budgétaire et sociale », qui trouve son expression la plus visible dans les débats houleux sur le budget. Les députés ont repris l'examen du texte ce lundi 17 novembre, mais de nombreux parlementaires doutent de la capacité de l'Assemblée à tenir le calendrier imposé. La fin de la semaine marque la date butoir pour la transmission du texte au Sénat, et les milliers d'amendements déposés rendent la tâche quasi impossible. Cette situation de blocage crée une incertitude majeure pour le pays, le Premier ministre Sébastien Lecornu alertant sur le « péril » que représenterait une absence de budget adopté d'ici la fin de l'année. Face aux inquiétudes, il a tenté de rassurer les entrepreneurs en affirmant que certaines taxes votées par les députés « n'auront jamais d'application », suggérant que le gouvernement garde la main sur le texte final. L'atmosphère à l'Assemblée est décrite comme surchauffée, un lieu où « les températures continueront de monter » malgré la vague de froid attendue sur le pays.



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