Deux visions s'affrontent désormais ouvertement.
D'un côté, les partisans d'une union large ont annoncé la tenue d'une primaire à l'automne 2026 pour désigner un candidat commun.
Cependant, cette initiative est marquée par l'absence de figures majeures comme Jean-Luc Mélenchon, Fabien Roussel et surtout Raphaël Glucksmann, qui incarnent des courants distincts. De l'autre côté, un pôle social-démocrate et modéré se structure autour de ce dernier, mais aussi d'anciens dirigeants comme François Hollande et Bernard Cazeneuve. Ce groupe semble privilégier une ligne politique plus centriste et refuse de se joindre à la dynamique de la primaire, perçue comme dominée par la gauche radicale. Pierre Moscovici, Premier président de la Cour des comptes, a exprimé ce souhait d'une candidature sociale-démocrate, appelant à « une gauche qui ait à cœur de gouverner ».
Ces divergences stratégiques profondes entre le camp de la NUPES historique et le pôle social-démocrate renaissant rendent le paysage politique à gauche illisible et fragmenté. La question d'une « primaire de seconds couteaux », comme le titre un sommaire, se pose, tandis que les rivalités, notamment entre Olivier Faure et Raphaël Glucksmann, s'intensifient.












