Mathieu Viskovic, maire socialiste de Noisiel, a justifié sa décision d'armer ses 16 policiers municipaux par une simple affirmation : « Pour moi c’est une évidence, qui dit police dit armement ». Cette position est fortement soutenue par les syndicats de police.

Axel Ronde, porte-parole du syndicat CFTC, va plus loin en affirmant qu'il faut « armer l’ensemble des forces de sécurité intérieure ». Il soulève également la question cruciale de la « puissance de feu » que l'État doit accorder à ses forces pour faire face à une criminalité de plus en plus violente.

Le débat ne porte donc plus seulement sur le port d'une arme de poing, mais sur l'adéquation des moyens matériels des polices municipales face aux menaces qu'elles rencontrent sur le terrain.

Cette discussion s'inscrit dans un contexte plus large de redéfinition du rôle des polices locales, qui sont de plus en plus en première ligne dans la lutte contre la délinquance quotidienne et les trafics.