L'enquête a été ouverte par le parquet pour plusieurs motifs graves, notamment la « contestation de crime contre l’humanité ». Elle vise Jacques Boncompain, président de l'Association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain (ADMP), ainsi que le prêtre ayant célébré l'office. La controverse a été particulièrement attisée par les propos de M. Boncompain, qui a qualifié Pétain de « premier résistant de France », une déclaration jugée révisionniste.
Le prêtre est, quant à lui, mis en cause pour « provocation par ministre du culte à la résistance à l’exécution des lois ».
Les articles rappellent que la contestation de crimes contre l'humanité est un délit passible d'une peine pouvant aller jusqu'à un an d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende. L'affaire, qui se déroule dans la ville hautement symbolique de Verdun, illustre à quel point la figure de Philippe Pétain, à la fois héros de la Première Guerre mondiale et chef du régime collaborationniste de Vichy, reste un sujet de division profonde et un enjeu politique sensible en France.












