Menacé de mort et placé sous escorte, il a promis de ne pas se taire : « Non, je ne me tairai pas ».

Dans une tribune poignante, il interpelle directement les pouvoirs publics : « Qui rendra ses enfants assassinés à ma mère ?

», exhortant l'État à « comprendre qu'une lutte à mort est engagée ».

Son combat réclame des actions concrètes, au-delà des condoléances, comme plus de moyens pour la police et des mesures de fond contre l'échec scolaire, terreau du recrutement par les trafiquants.

La situation est si tendue que le maire de Marseille, Benoît Payan, a révélé avoir reçu « 402 menaces de mort depuis septembre ». La tragédie personnelle de la famille Kessaci a ainsi mis en lumière une crise profonde où, selon les mots d'un éditorial, « c'est bien l'État de droit, la paix civile et la démocratie qui sont dans le viseur des “narcos” ».