Les débats qui s'éternisent tard dans la nuit sont une conséquence directe de l'absence de majorité absolue pour le gouvernement, qui rend chaque discussion plus longue et plus conflictuelle. La proposition de la présidente vise à améliorer les conditions de travail des parlementaires et du personnel de l'Assemblée, mais elle constitue surtout un aveu de la dégradation du climat politique et du fonctionnement de l'institution. Le sujet est suffisamment symptomatique pour être repris dans les titres de la presse matinale : « Tensions à l'Assemblée, on ferme la nuit !

».

Cette mesure, si elle était adoptée, marquerait un changement significatif dans les pratiques parlementaires, en réponse à une crise politique qui met à rude épreuve les élus et les rouages de la démocratie représentative.