Face à l'ampleur de la polémique, l'exécutif a dû rapidement intervenir. La porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, a assuré que les enfants français n'iraient pas "combattre et mourir en Ukraine", tentant de dissocier la nécessité de préparation militaire de l'envoi effectif de troupes au sol. Cette controverse révèle une anxiété profonde au sein de la société française face à la dégradation du contexte géopolitique et met en lumière la difficulté pour les responsables militaires et politiques de communiquer sur des sujets aussi sensibles sans déclencher une crise de confiance.
"Accepter de perdre nos enfants" : la déclaration du chef des armées qui secoue la France
Les propos du général Fabien Mandon, chef d'état-major des Armées, affirmant que la nation doit "accepter de perdre ses enfants" pour se défendre, ont provoqué une onde de choc politique et sociétale, ravivant les craintes liées à la guerre en Ukraine. Prononcée lors du Congrès des maires, cette phrase choc visait à sensibiliser les élus et l'opinion à la réalité d'un possible conflit de haute intensité impliquant la France, dans le contexte de la menace russe. La réaction a été immédiate et virulente, en particulier de la part des extrêmes politiques qui ont accusé le gouvernement de préparer une intervention militaire. L'ancien ministre Jean-Louis Borloo a réagi avec émotion, appliquant la formule aux drames sociaux du quotidien : "On perd déjà des enfants : le petit Élias, la petite Philippine, le petit Mehdi".



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