Durant les débats budgétaires, les députés ont infligé plusieurs revers symboliques au gouvernement.
Une proposition de La France Insoumise visant à supprimer la TVA sur les produits de première nécessité et à bloquer leurs prix a été adoptée avec le soutien de la gauche. Le député LFI Aurélien Le Coq a justifié la mesure en critiquant le refus du gouvernement d'encadrer les marges de la grande distribution, déclarant : "Vous refusez l’encadrement, cela revient à laisser les multinationales de la grande distribution accroître leurs marges". De même, un amendement du groupe communiste pour ramener la TVA sur l'électricité à 5,5% a été voté. Des initiatives sont également venues de la majorité elle-même.
La députée Renaissance Sophie Panonacle a ainsi fait adopter, contre l'avis du gouvernement, un amendement créant une taxe sur les plateformes de type Airbnb pour financer la lutte contre l'érosion côtière. Ces votes, portés par des coalitions hétéroclites, démontrent la capacité du Parlement à s'emparer de sujets sociaux et environnementaux et à imposer des mesures que l'exécutif rejette, soulignant sa fragilité et l'obligeant à reconsidérer sa stratégie face à une Assemblée devenue un véritable contre-pouvoir.











