Le projet de rétablissement d'un service militaire volontaire
Le président Emmanuel Macron a annoncé son intention de transformer le Service National Universel (SNU) en une nouvelle forme de service militaire volontaire, une initiative qui s'inscrit dans un contexte de tensions géopolitiques accrues et de débat national sur la défense. Cette annonce, dont les détails doivent être précisés le 27 novembre, marque une potentielle rupture majeure, près de trente ans après la suspension du service national obligatoire par Jacques Chirac en 1996. Face aux inquiétudes suscitées par la guerre en Ukraine, le chef de l'État a tenu à rassurer l'opinion publique en affirmant que le projet n'impliquait aucunement d'"envoyer nos jeunes en Ukraine". Cette clarification intervient dans un climat rendu sensible par les récentes déclarations polémiques du Chef d'état-major des armées (CEMA), le général Fabien Mandon, qui avait évoqué la nécessité pour la France d'"accepter de perdre ses enfants" en cas de conflit de haute intensité. La relance de ce projet est donc perçue comme une réponse directe à la nouvelle donne stratégique en Europe, visant à renforcer la cohésion nationale et les capacités de résilience du pays. Le débat public, notamment animé dans des émissions comme Le Club Le Figaro Politique, s'interroge sur la pertinence et les modalités de ce retour, questionnant la vision d'Emmanuel Macron pour l'armée et la jeunesse françaises face aux menaces contemporaines.



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