Plusieurs analyses soulignent sa fragilité sur le plan du droit, estimant qu'elle a de fortes chances d'être jugée anticonstitutionnelle.

En effet, une telle interdiction pourrait être considérée comme une atteinte disproportionnée à la liberté de conscience et de culte, ainsi qu'à l'autorité parentale, des principes protégés par la Constitution.

Malgré ces obstacles juridiques, le dépôt de cette proposition de loi constitue un acte politique fort.

Il permet à Laurent Wauquiez et au groupe LR de se positionner en première ligne sur les questions identitaires, un terrain qu'ils disputent au Rassemblement National. En se concentrant sur une mesure très médiatique, ils cherchent à imposer leurs thèmes dans le débat public et à mobiliser leur électorat.

La démarche est perçue comme une tentative de reprendre l'initiative politique sur des sujets qui, selon eux, préoccupent une partie de l'opinion française, quitte à se heurter au Conseil constitutionnel.