Ces deux formations politiques investissent massivement dans ce scrutin local pour renforcer leur implantation territoriale et leur crédibilité nationale.
Selon l'analyse de la journaliste politique Mathilde Guénégan, ces partis "n'avaient jamais autant investi pour les scrutins locaux", ce qui signale un changement de stratégie.
Traditionnellement moins à l'aise dans les élections locales, le RN et LFI cherchent désormais à conquérir des mairies pour prouver leur capacité à gérer des collectivités et pour se doter d'un réseau d'élus locaux.
Cette démarche est explicitement vue comme la "première étape pour la présidentielle". L'enjeu est particulièrement visible à Paris, où les élections municipales sont décrites comme un "triple crash test pour la présidentielle", testant la capacité de nuisance des Insoumis, la désunion de la droite et la tentation "dégagiste" de l'électorat.
En se concentrant sur l'ancrage local, ces partis espèrent transformer leur force électorale nationale en un pouvoir concret sur le terrain, créant ainsi une dynamique favorable pour le scrutin de 2027. Cette stratégie vise à dépasser leur image de simples forces de contestation pour devenir des partis de gouvernement potentiels.











