Alors que la Commission européenne a validé les efforts de la France pour maîtriser ses finances publiques, la situation politique intérieure reste complexe. La menace du recours à l'article 49.3 de la Constitution pour faire adopter le budget sans vote plane sur les débats, au point que le gouvernement et le Parti socialiste ont dû publiquement démentir l'existence d'un accord pour son utilisation.
Cette spéculation illustre la difficulté de l'exécutif à construire une majorité stable.
Sur le fond, plusieurs mesures fiscales sont au cœur des controverses.
Le gouvernement a dû envisager de suspendre la hausse de la taxe foncière, qui devait concerner 7,4 millions de logements, après un tollé général. Parallèlement, les sénateurs de droite souhaitent réformer une niche fiscale datant de 1977 pour faire contribuer davantage les retraités les plus aisés.
Ces débats, auxquels s'ajoute celui sur le budget de la Sécurité sociale, montrent la complexité de trouver un équilibre entre la nécessité de rigueur budgétaire et la préservation du pouvoir d'achat des ménages dans un contexte économique difficile.











