Le ton de la commission a été donné d'emblée par son rapporteur, le député UDR Charles Alloncle. Décrit comme un "député ciottiste", ce dernier a affirmé dès le début des travaux qu'il existait de "nombre d'entorses aux principes de pluralisme, d'indépendance et de neutralité" au sein de l'audiovisuel public. Cette déclaration liminaire suggère que les auditions et les travaux de la commission, qui se dérouleront jusqu'en mars, seront menés sous un angle critique, voire à charge, contre les directions et les lignes éditoriales des médias concernés.
L'enquête parlementaire est perçue comme une offensive politique visant à remettre en question le modèle actuel de l'audiovisuel public, souvent accusé par une partie de la droite et de l'extrême droite de partialité. Les conclusions de cette commission pourraient alimenter des débats futurs sur une réforme de la gouvernance, du financement (notamment la redevance) et des missions du service public de l'information.











