Un premier texte, une proposition de loi intégrale soutenue par une centaine de députés de différents groupes politiques, a été déposé. Quelques heures plus tard, la ministre déléguée chargée de l’Égalité femmes-hommes, Aurore Bergé, a présenté son propre projet de loi-cadre. Cette "concomitance qui interroge" a été interprétée comme une tentative de l'exécutif de reprendre la main sur un sujet à fort enjeu sociétal. Cependant, le projet de la ministre a été critiqué pour son absence de moyens financiers dédiés, une critique récurrente dans ce domaine. Le débat parlementaire est également enrichi par d'autres initiatives, comme une proposition de loi socialiste visant à supprimer la notion de "devoir conjugal" du Code civil, jugée anachronique et potentiellement dangereuse. Des voix s'élèvent aussi pour que de "nouvelles formes de violences conjugales, trop longtemps négligées", soient intégrées dans le droit français.
Cette effervescence législative, si elle témoigne d'une prise de conscience, révèle aussi les difficultés à traduire l'ambition politique en actions concrètes et financées.











