Le dispositif, qui sera lancé progressivement dès l'été 2026, est présenté comme sélectif, s'inspirant des modèles nordiques, et sera entièrement géré par le ministère des Armées.

Les recrues recevront une rémunération, estimée à 800 euros par mois minimum selon certaines sources, et serviront exclusivement sur le territoire national.

L'objectif est d'atteindre 3 000 jeunes en 2026, pour monter en puissance jusqu'à 50 000 par an en 2035.

Emmanuel Macron a insisté sur le fait qu'il ne s'agit pas d'un retour à la conscription obligatoire généralisée, jugée inadaptée aux besoins des armées et trop coûteuse. Cependant, il a précisé qu'en cas de "crise majeure", le Parlement pourrait décider de rendre le service obligatoire pour certains profils aux compétences jugées utiles, une nuance importante dans le contexte de menaces internationales accrues.

Cette annonce signe l'abandon du Service National Universel (SNU), lancé en 2019, qui n'a jamais réussi à être généralisé.

La réforme est donc un recentrage clair de l'ambition présidentielle vers un dispositif à vocation purement militaire, en réponse directe aux tensions géopolitiques actuelles.