Un manifestant résume l'enjeu : « Il faut empêcher Mittal de délocaliser en Inde ou au Brésil ».

La proposition de nationalisation, présentée comme une solution pour préserver l'outil industriel et les emplois, se heurte cependant à des oppositions politiques.

Le Rassemblement National est notamment accusé d'obstruction.

De plus, l'idée est critiquée par des éditorialistes comme Christophe Barbier, qui y voit une « fausse bonne idée » et une illustration d'une pensée de gauche datée : « Les années passent, la gauche ne change pas ». Ce débat parlementaire et social met donc en exergue un clivage idéologique profond sur le rôle de l'État dans l'économie et les moyens de préserver la souveraineté industrielle de la France face aux stratégies des grands groupes mondiaux.