Dans un contexte de forte incertitude, Sébastien Lecornu a tenu à clarifier sa position, affirmant que « le vrai danger, c'est l'absence de budget ».

Par cette formule, il cherche à dramatiser les conséquences d'un blocage parlementaire, tout en minimisant la portée des amendements et des discussions en cours, qu'il qualifie de simples « échanges entre les députés ». Le Premier ministre a rappelé les « réformes difficiles » et les « choix clairs » assumés par l'exécutif depuis huit ans, tentant de se positionner en garant de la stabilité économique et de la continuité politique.

Cette démarche vise à contrer la méfiance croissante des milieux d'affaires, qui craignent une dérive des finances publiques ou une instabilité fiscale découlant d'un compromis politique jugé trop coûteux.

En s'adressant directement aux entrepreneurs, le gouvernement tente de préserver la confiance, un élément essentiel pour l'investissement et la croissance, tout en faisant pression indirectement sur les oppositions en soulignant les risques économiques d'une crise politique prolongée.