Cependant, ses détracteurs y voient une menace potentielle pour l'indépendance des rédactions.

Un spécialiste des médias, interrogé sur Europe 1, a estimé que cette initiative « traduit une volonté d'Emmanuel Macron de resserrer la liberté de l'information ». La crainte principale est que l'État, en devenant l'arbitre de la qualité journalistique, puisse exercer une pression sur les lignes éditoriales et marginaliser les voix critiques ou dissidentes.

Le débat a notamment été relayé sur CNews, où des intervenants ont évoqué une forme de « contrôle » de l'information. Cette controverse s'inscrit dans un contexte plus large de méfiance envers les médias traditionnels et de polarisation du paysage médiatique. La proposition présidentielle soulève des questions fondamentales sur le rôle de l'État dans la régulation de l'information et sur les critères qui définiraient un média « labellisé ».