La méfiance persiste, notamment concernant la gestion de la dette et la crédibilité des propositions du parti.

Les débats sur le budget 2026 ont mis en lumière les doutes des acteurs économiques vis-à-vis du RN.

Malgré les efforts de Jordan Bardella pour présenter un visage plus rassurant, par exemple lors de sa visite au Mondial de l'Automobile, les milieux économiques demeurent sceptiques.

L'une des propositions phares, consistant à « ouvrir une discussion avec la BCE » sur la dette française, est qualifiée de « projet incertain ». Cette idée soulève des craintes quant à la stabilité financière de la France et à sa position au sein de la zone euro, car elle remet en question les règles communes de la politique monétaire. Les chefs d'entreprise et les investisseurs redoutent une politique économique jugée déconnectée des réalités du marché mondial, qui pourrait entraîner une fuite des capitaux et une dégradation de la note souveraine du pays. Cette défiance constitue un obstacle majeur pour le RN dans sa quête de crédibilité gouvernementale, l'obligeant à un exercice d'équilibriste permanent entre son discours anti-système et la nécessité de rassurer les forces économiques du pays.