L'éditorialiste Franz-Olivier Giesbert a même jugé que le président voulait "supprimer l'information".

Face au tollé, l'Élysée a rapidement rétropédalé, précisant qu'il ne s'agissait pas de créer un "label d’État" et qu'il reviendrait "aux professionnels de la presse de l'élaborer".

Cette clarification n'a cependant pas suffi à éteindre la polémique.

L'épisode révèle une méfiance profonde entre l'exécutif et une partie des médias, et illustre la sensibilité extrême de toute ingérence perçue du gouvernement dans ce secteur.

L'opposition, à l'image de Bruno Retailleau et Éric Ciotti qui ont lancé des pétitions, a saisi l'occasion pour dépeindre Emmanuel Macron en leader autoritaire.