Ces organes de presse ne se contentent plus de rapporter l'information mais participent activement aux controverses, souvent en menant la charge contre le gouvernement.

La "sphère Bolloré" a été un acteur central dans la polémique sur la "labellisation" des médias. Les articles décrivent comment "la presse Bolloré" a immédiatement qualifié l'idée de "dérive totalitaire" et de tentative de créer un "ministère de la Vérité", forçant l'Élysée à clarifier sa position. De même, la nouvelle de la plainte contre le jeu "Fachorama" a d'abord été diffusée par "le média de la galaxie Bolloré Europe 1", illustrant sa capacité à dicter l'agenda médiatique. Au-delà du groupe Bolloré, le rachat du journal d'extrême droite *Valeurs Actuelles* par le milliardaire Pierre-Édouard Stérin et ses associés confirme la consolidation d'un pôle médiatique idéologique.

Cette tendance révèle une stratégie claire de la part de capitalistes conservateurs d'acquérir des plateformes pour promouvoir leurs vues politiques.

Leur influence se manifeste par leur capacité à amplifier certaines histoires et à exercer une pression politique, posant des questions fondamentales sur le pluralisme des médias en France.