L'ancien Premier ministre Michel Barnier a notamment fustigé un texte qui, selon lui, ne s'attaque pas "résolument à la maîtrise des dépenses".

Cette critique, formulée dans une tribune, illustre le mécontentement d'une partie de la classe politique qui juge le budget insuffisant pour redresser les finances publiques. Michel Barnier a ainsi annoncé qu'il ne voterait pas le texte, un geste politique fort qui met en lumière les fractures au sein même de la droite. Les craintes ne se limitent pas au camp politique ; elles concernent directement les piliers de l'État-providence. Un article s'interroge explicitement : "les hôpitaux, les retraites et les Ehpad vont-ils payer l'addition ?

".

Cette question rhétorique traduit l'angoisse d'un possible plongeon "inédit dans le rouge" pour ces secteurs essentiels si le budget n'est pas adopté dans sa totalité ou s'il s'avère mal calibré.

Les débats ont porté sur des mesures techniques mais à fort impact, comme la hausse de la CSG sur le capital, qui a finalement été adoptée dans une version "atténuée". Le spectre d'un rejet final plane toujours sur l'Assemblée, alimentant l'incertitude sur la capacité du gouvernement à garantir la pérennité du modèle social français sans imposer des sacrifices douloureux aux citoyens et aux institutions de santé.