Cette décision, bien que d'un montant "modéré" comparé à d'autres amendes, est hautement symbolique.
Elle a été immédiatement critiquée aux États-Unis, où le vice-président J.D.
Vance l'a qualifiée de sanction pour "absence de censure". La vice-présidente de la Commission, Henna Virkkunen, a rétorqué que "le DSA n'a rien à voir avec la censure ; cette décision concerne la transparence de X". La France, par la voix de sa ministre déléguée Anne Le Hénanff, a affirmé son "plein soutien" à cette décision qui "envoie un message clair à l'ensemble des plateformes".
L'épisode illustre le fossé grandissant entre les approches européenne et américaine en matière de régulation numérique.
Alors que Bruxelles met en avant la protection des citoyens et la transparence, certains responsables américains y voient une attaque contre la liberté d'expression et des entreprises américaines.
Cette amende risque d'envenimer les négociations commerciales en cours, où Washington a déjà fait pression pour que l'UE assouplisse sa réglementation.











