Le texte prône un renouveau patriotique et critique ouvertement le continent européen pour son évolution démographique et politique.
Le document, dont plusieurs extraits sont cités, marque une rupture avec le rôle traditionnel de "gendarme du monde" des États-Unis. Il met l'accent sur la préservation de la domination du secteur financier américain, affirmant que les marchés financiers et de capitaux américains sont des "piliers de l'influence américaine". Cette priorité entre en collision directe avec les ambitions de l'UE de renforcer son propre système financier pour réduire sa dépendance à l'égard de Wall Street. La stratégie de Trump va plus loin, en dressant un portrait très sombre de l'Europe, la jugeant rendue "méconnaissable" par l'immigration et qualifiée d'"anti-démocratique".
L'un des articles rapporte même que l'administration Trump prédit un "effacement civilisationnel" du continent.
Cette rhétorique choc, associée à des politiques concrètes comme la fin de la discrimination positive aux États-Unis, signale un tournant idéologique majeur.
Pour la France et ses partenaires européens, cette nouvelle doctrine américaine est une source d'inquiétude, car elle remet en question les fondements de l'alliance transatlantique et promeut une logique de compétition économique et civilisationnelle plutôt que de coopération.










