L'article qualifie cette décision de victoire "posthume" pour Marine Le Pen et Nicolas Sarkozy, suggérant que s'ils avaient pu en bénéficier, leur sort politique immédiat aurait été différent.

Cependant, le caractère non rétroactif du jugement des "Sages" signifie qu'il "ne change pas le sort" des personnalités déjà condamnées sous ce régime.

Néanmoins, la portée de cette décision est considérable pour l'avenir. En questionnant la validité de cette pratique, le Conseil constitutionnel envoie un signal fort au législateur et au pouvoir judiciaire. Il ouvre la voie à une possible réforme législative ou à une évolution de la jurisprudence, qui pourrait à l'avenir empêcher qu'un élu soit démis de ses fonctions avant que sa condamnation ne soit définitive, renforçant ainsi la présomption d'innocence dans le champ politique.