Leur démarche met en lumière les angoisses des familles et la demande d'une action politique forte pour garantir la sécurité des enfants.

Dans une lettre ouverte adressée à Emmanuel Macron, ce collectif citoyen l'exhorte à "protéger" les enfants face aux violences sexuelles survenant dans le cadre scolaire et périscolaire. Cette initiative, qui fait suite à des affaires médiatisées notamment à Paris, traduit un sentiment d'urgence et une perte de confiance dans les dispositifs de protection existants.

Les revendications du collectif sont concrètes et visent à renforcer les contrôles.

Ils réclament principalement la mise en place d'un "contrôle systématique" des antécédents judiciaires de tous les professionnels au contact des enfants, qu'il s'agisse du personnel de l'Éducation nationale ou des animateurs périscolaires. De plus, le collectif demande un audit national des écoles et des structures périscolaires pour évaluer les protocoles de signalement et de prévention en place. Cette mobilisation parentale s'inscrit dans le sillage du mouvement #MeToo et témoigne d'une libération de la parole sur des sujets longtemps tabous.

En s'adressant directement au chef de l'État, les parents d'élèves cherchent à placer cette problématique au plus haut niveau de l'agenda politique et à obtenir des engagements fermes pour que l'école reste un sanctuaire pour leurs enfants.