Samedi soir, des messages politiques et anti-police ont été projetés brièvement sur la façade du musée des Beaux-Arts.

L'opération, qui n'a duré que quelques minutes, a été revendiquée par la branche locale du mouvement écologiste radical "Les Soulèvements de la Terre". Bien que de courte durée, l'impact de ces projections a été amplifié par une large diffusion sur les réseaux sociaux.

La préfète du Rhône, Fabienne Buccio, a décrit "huit messages, très agressifs, un anti-police, un anti-État de droit", soulignant le caractère virulent des propos.

L'incident a immédiatement provoqué une vague de condamnations.

Le gouvernement et le maire de Lyon ont unanimement dénoncé cet acte, qui vient gâcher un événement populaire et familial censé célébrer "la créativité et la magie". Cet épisode s'inscrit dans un contexte de défiance envers les institutions et la police, régulièrement ciblées par des mouvements contestataires. Il illustre la stratégie de certains groupes militants qui utilisent des événements à forte visibilité pour maximiser la portée de leur message, quitte à susciter la polémique et l'indignation d'une grande partie de l'opinion publique et de la classe politique.