L'affaire a rapidement pris une dimension politique et diplomatique. De hauts responsables de l'administration Trump, comme le vice-président JD Vance et le secrétaire d'État Marco Rubio, ont dénoncé une "censure" et une "attaque" contre les entreprises américaines. Cette réaction a été saluée par les partis d'extrême droite européens, comme le Premier ministre hongrois Viktor Orbán, qui y voient une confirmation de leur discours contre les "bureaucrates de Bruxelles". À l'inverse, les Verts européens, par la voix de Bas Eickhout, ont appelé la Commission à être encore plus dure, arguant que l'UE est "la seule à combattre les Big Tech américaines" qui "tuent la liberté d'expression en Europe". Cet épisode illustre la détermination de l'UE à imposer sa souveraineté numérique, quitte à envenimer ses relations avec son allié américain.