Ces déclarations, faites lors d'un entretien exclusif avec POLITICO, menacent de provoquer une rupture majeure dans les relations transatlantiques.

Dans cet entretien, Donald Trump a exprimé son mépris pour les dirigeants européens, affirmant : "Je pense qu'ils sont faibles (...) Je pense qu'ils ne savent pas quoi faire. L'Europe ne sait pas quoi faire."

Il a critiqué leur gestion des flux migratoires, allant jusqu'à dire que des villes comme Londres et Paris croulaient sous ce poids et que certains pays européens ne seraient "plus des pays viables".

Ces propos s'inscrivent dans le cadre de la publication d'un nouveau document sur la stratégie de sécurité nationale américaine, qui promet de "cultiver la résistance" au statu quo européen. Les critiques visent également la guerre en Ukraine, Trump estimant que la Russie est en position de force et que les Européens "parlent, mais ne produisent rien". La réaction européenne ne s'est pas fait attendre. La Commission européenne, par la voix de sa porte-parole, s'est dite "fière" de ses dirigeants, tandis que le chancelier allemand Friedrich Merz a jugé "inacceptables" certaines parties de la stratégie américaine.

Ces tensions surviennent à un moment critique, où l'unité occidentale est cruciale face à la guerre en Ukraine et à d'autres défis mondiaux.