Les maisons closes seraient gérées directement par les prostituées elles-mêmes, sous forme de coopératives. Jean-Philippe Tanguy a déclaré que dans ces lieux, les prostituées "seraient impératrices en leur royaume".

Cette proposition constitue une rupture avec la législation actuelle.

Les maisons closes ont été interdites en France par la loi Marthe Richard en 1946, et depuis 2016, une loi pénalise les clients de la prostitution d'une amende de 1 500 euros, dans le but de lutter contre les réseaux de proxénétisme. En avançant cette idée, le RN cherche à la fois à se présenter comme un parti pragmatique, soucieux des conditions de travail des prostituées contraintes de se cacher, et à capter une partie de l'électorat favorable à une réglementation plus stricte de la prostitution. Cette initiative oblige les autres formations politiques à se positionner sur une question complexe, mêlant enjeux de sécurité, de santé publique, de droits des femmes et de libertés individuelles.