À travers des propositions fortes et des prises de distance calculées, il cherche à construire son propre espace politique, distinct de celui du gouvernement actuel. Plusieurs de ses récentes interventions témoignent de cette stratégie. Il a notamment plaidé pour l'instauration d'un "état d’urgence narco" afin de lutter plus efficacement contre le trafic de drogue, une posture de fermeté sur les questions régaliennes. Sur le plan politique, la décision de son parti, Horizons, de s'abstenir lors du vote crucial sur le budget de la Sécurité sociale est un acte de défiance significatif envers le Premier ministre Sébastien Lecornu, avec qui ses relations sont décrites comme mises "à l'épreuve des ambitions". Cette abstention lui permet de ne pas être directement associé à un budget impopulaire ou à un compromis jugé fragile, tout en évitant une opposition frontale qui le couperait de la majorité. Les chroniques politiques analysent sa démarche comme celle d'un homme qui refuse de "sacrifier ses convictions à des compromis qu'il déplore", adoptant une posture de "parler vrai". Invité régulier des médias, comme sur LCI, il développe ses thèmes de prédilection, de l'insécurité au pouvoir d'achat, se forgeant une image de présidentiable en dehors du cadre de la macronie finissante.