Le document préconise une réorganisation pour plus d'efficacité.

Publié ce mardi 9 décembre, le rapport dénonce les "lacunes" de la guerre menée contre les atteintes à la probité, tant dans le secteur public que privé. La Cour constate que la lutte anticorruption ne semble pas être une priorité politique clairement établie, ce qui se traduit par un dispositif institutionnel jugé complexe et manquant de clarté. L'une des recommandations phares est de clarifier les rôles des différentes instances impliquées et de renforcer celui de l'Agence française anticorruption (AFA) pour qu'elle devienne le véritable chef de file de l'action publique dans ce domaine. Ce diagnostic sévère d'une institution aussi respectée que la Cour des comptes met la pression sur le gouvernement pour qu'il renforce ses politiques de transparence et de lutte contre la corruption. Les conclusions du rapport suggèrent que, malgré l'existence d'un arsenal législatif, les moyens et la coordination ne sont pas à la hauteur des enjeux, ce qui nuit à l'efficacité globale du système et à la confiance des citoyens dans les institutions.