Jusqu'à présent, cette assistance n'était pas automatique, laissant de nombreux mineurs sans défenseur dédié pour faire valoir leur parole et leurs intérêts lors des procédures judiciaires qui les concernent directement. Le consensus politique autour de cette mesure, portée notamment par le groupe socialiste, témoigne d'une prise de conscience collective de la nécessité de mieux protéger les enfants les plus vulnérables. Le vote unanime, impliquant tous les groupes politiques de l'Assemblée, de la gauche à l'extrême droite, est un fait notable dans un contexte de forte polarisation politique. Cette loi, si elle est définitivement adoptée, constituera une réforme structurelle de l'assistance éducative en France, alignant le droit français sur de plus hauts standards de protection des droits de l'enfant.