Ces interdictions successives sont justifiées par les autorités par des risques de troubles à l'ordre public. Cependant, pour les organisateurs et leurs soutiens, ces décisions constituent une atteinte aux libertés fondamentales et une tentative de museler des voix critiques, en particulier sur des sujets jugés sensibles comme la cause palestinienne. L'affaire illustre la difficulté pour les pouvoirs publics de trouver un équilibre entre le maintien de l'ordre et la garantie de la liberté d'expression, surtout lorsqu'il s'agit de mouvements politiques radicaux. La double intervention de la préfecture (représentant l'État) et de la mairie (collectivité locale) montre une convergence des autorités sur une ligne de fermeté face à ce type de rassemblement.