Cette crise diplomatique révèle un profond désaccord transatlantique sur la stratégie à adopter face à la Russie.
Un appel téléphonique tendu a eu lieu entre le président américain Donald Trump, le chancelier allemand Friedrich Merz, le Premier ministre britannique Keir Starmer et le président français Emmanuel Macron.
Selon les articles, des "mots assez forts" ont été échangés, illustrant les divergences sur l'approche américaine, jugée trop favorable à la Russie. Les Européens s'inquiètent notamment des "annexes secrètes" du plan de paix et de la question des "concessions territoriales" que l'Ukraine serait prête à faire. Face à ce qu'ils perçoivent comme une tentative de Washington de leur imposer un accord, les dirigeants européens s'efforcent d'affirmer leur pertinence et de défendre leurs propres intérêts sécuritaires.
Une réunion est prévue à Berlin, à laquelle les États-Unis ont été invités, afin d'aligner les positions.
L'offensive diplomatique de Donald Trump est perçue en Europe comme un "double défi, sécuritaire et idéologique". Cette séquence met en évidence la fragilité de la coordination occidentale et la méfiance croissante entre les deux rives de l'Atlantique sur l'un des dossiers géopolitiques les plus importants de notre époque.











