Elle vise, selon ses promoteurs, à mieux identifier les menaces potentielles avant même l'arrivée sur le territoire.

Cependant, cette nouvelle exigence suscite de vives inquiétudes en matière de vie privée.

Elle donne aux autorités américaines un accès potentiellement large à des informations personnelles, des opinions politiques, des relations sociales et d'autres données sensibles des voyageurs.

Pour les citoyens français et européens, cela représente une intrusion significative et pose la question de la réciprocité et de la réponse que les gouvernements européens pourraient apporter à cette forme de surveillance numérique. La décision illustre une tendance plus large à l'utilisation des données numériques comme outil de contrôle et de sécurité par les États.