L'administration Trump a mis en place une nouvelle mesure de contrôle aux frontières exigeant des voyageurs étrangers, y compris les Français, de fournir l'historique de leur activité sur les réseaux sociaux. Cette décision unilatérale soulève des questions sur la protection des données personnelles et la surveillance de masse. Selon un avis publié au Journal officiel américain, les ressortissants de 42 pays bénéficiant d'une exemption de visa, dont la France, pourraient être tenus de communiquer leurs identifiants sur les réseaux sociaux utilisés au cours des cinq dernières années. Cette mesure s'inscrit dans une politique de renforcement de la sécurité aux frontières menée par l'administration américaine.
Elle vise, selon ses promoteurs, à mieux identifier les menaces potentielles avant même l'arrivée sur le territoire.
Cependant, cette nouvelle exigence suscite de vives inquiétudes en matière de vie privée.
Elle donne aux autorités américaines un accès potentiellement large à des informations personnelles, des opinions politiques, des relations sociales et d'autres données sensibles des voyageurs.
Pour les citoyens français et européens, cela représente une intrusion significative et pose la question de la réciprocité et de la réponse que les gouvernements européens pourraient apporter à cette forme de surveillance numérique. La décision illustre une tendance plus large à l'utilisation des données numériques comme outil de contrôle et de sécurité par les États.
En résuméLa décision américaine d'examiner l'historique des réseaux sociaux des touristes, y compris français, constitue une mesure de surveillance numérique qui impacte directement la vie privée des voyageurs et pose des défis diplomatiques pour la France et l'Europe.