Cependant, l'étape la plus critique reste à venir.
La validation finale du budget dépend du succès d'une commission mixte paritaire (CMP), prévue vendredi, qui réunira sept députés et sept sénateurs.
Cette instance aura la lourde tâche de trouver un texte de compromis acceptable pour les deux chambres.
La semaine s'annonce donc décisive pour le ministre des Comptes publics, Sébastien Lecornu, qui doit piloter ces négociations complexes.
L'incertitude est grande, car si la CMP échoue à produire un accord, ou si le texte qui en résulte est à nouveau rejeté par l'Assemblée, la France pourrait se retrouver sans budget voté au 1er janvier. Cette situation met en évidence la fragilité de la position du gouvernement, contraint de chercher des alliances au cas par cas pour faire adopter ses textes les plus importants. Les débats ont également mis en lumière les stratégies des oppositions, notamment celle du Rassemblement National, qualifiée de « démagogue » pour ses positions éloignées du libéralisme économique.











