Interpellé par une députée, Laurent Nuñez a confirmé que "l'intrusion qui a eu lieu dans nos systèmes d'information est très grave".
Les informations disponibles indiquent que des "dizaines de fiches" confidentielles ont été dérobées sur les serveurs de la place Beauvau.
Toutefois, le ministre a admis ne pas connaître encore "l'ampleur de la compromission", suggérant que le bilan final pourrait être plus lourd.
Face à cette violation de la sécurité de l'un des ministères les plus régaliens, une enquête a été immédiatement ouverte et confiée à l'Office anti-cybercriminalité (OFAC). Les enquêteurs auront la lourde tâche de déterminer l'origine de l'attaque, d'identifier les auteurs et de mesurer précisément la nature et le volume des informations compromises. Cet événement met en lumière la vulnérabilité des infrastructures critiques de l'État face à des menaces cybernétiques de plus en plus sophistiquées et audacieuses, et pose la question de l'efficacité des dispositifs de protection en place pour sécuriser les données les plus stratégiques du pays.











