Le Premier ministre Sébastien Lecornu a exhorté ses ministres à la plus grande flexibilité pour éviter un échec des négociations.

Alors que les parlementaires des deux chambres "affûtent leurs armes" en coulisses, l'issue de la commission mixte paritaire (CMP) du 19 décembre est très incertaine.

Un compromis s'avère difficile à négocier, et l'exécutif redoute un échec qui constituerait un revers politique majeur.

Conscient des enjeux, le Premier ministre Sébastien Lecornu est intervenu directement pour mobiliser son gouvernement.

Il a appelé les ministres à "se plier en six pour faciliter les convergences" entre l'Assemblée nationale et le Sénat.

Cette injonction témoigne de la fébrilité du gouvernement, qui cherche à tout prix à trouver un terrain d'entente pour faire adopter son projet de loi de finances. L'enjeu est de taille, car un échec de la CMP ouvrirait la voie à une situation de blocage institutionnel. Les articles évoquent l'hypothèse, en cas d'échec, du recours à une "loi spéciale qui reconduirait les crédits de cette année". Une telle mesure, bien que techniquement possible, serait politiquement coûteuse, car elle signifierait l'incapacité du gouvernement à faire voter l'un des textes les plus importants de l'année parlementaire, révélant ainsi sa fragilité.