L'affaire a débuté avec la découverte d'un dispositif suspect à bord du ferry "Fantastic" lors d'une escale dans le port de Sète, dans l'Hérault. Ce boîtier est décrit comme étant capable de permettre une prise de contrôle à distance du navire, ce qui représente une menace considérable pour la sécurité maritime et portuaire.
La nature sophistiquée de l'appareil a immédiatement alerté les autorités.
Le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, a rapidement réagi en qualifiant publiquement l'affaire de "très grave". Surtout, il a explicitement évoqué la "piste de l'ingérence étrangère", élevant ainsi l'incident bien au-delà d'un simple acte de malveillance ou de piraterie.
Cette déclaration place l'événement dans le contexte plus large des menaces hybrides et des actions clandestines menées par des puissances étrangères sur le territoire national.
Une enquête a été ouverte pour déterminer la provenance du boîtier, ses capacités exactes et les intentions de ceux qui l'ont installé.
Cet événement met en lumière la vulnérabilité d'infrastructures civiles critiques, comme les navires commerciaux, à des opérations d'espionnage ou de sabotage potentiellement commanditées par un État.










