La France Insoumise (LFI) reste pour l'instant à l'écart de cette alliance, bien que la porte ne soit pas fermée pour le second tour. Sauf rebondissement, un pacte est en cours de finalisation pour constituer une liste commune dès le premier tour, menée par le candidat socialiste Emmanuel Grégoire. Cet accord, qui doit encore être ratifié par les adhérents des différentes formations, inclut le ralliement de l'écologiste David Belliard et le soutien du Parti communiste.
L'objectif affiché de cette union est de faire barrage à la droite, incarnée par Rachida Dati. La principale caractéristique de cette alliance est l'exclusion de La France Insoumise au premier tour. Cette mise à l'écart témoigne des profondes divergences stratégiques et idéologiques qui persistent au sein de la gauche.
Cependant, la rupture n'est pas forcément définitive.
Selon un protocole d'accord consulté par le journal l'Opinion, le pacte stipule que "les partenaires s'engagent à tout faire pour qu'il n'y ait qu'une seule liste de gauche au second tour". Cette clause ouvre la voie à un "accord technique" avec LFI entre les deux tours, une stratégie classique de désistement républicain ou de fusion de listes pour maximiser les chances de victoire finale. Cette configuration révèle la complexité des rapports de force et la recherche d'un équilibre précaire entre unité de façade et maintien des identités politiques.










