La "loi spéciale", qui pourrait être votée avant Noël, est une mesure technique permettant d'assurer la continuité de l'État en l'absence d'un budget formellement adopté.

Elle ne résout cependant pas le désaccord politique de fond.

C'est pourquoi Sébastien Lecornu prend personnellement les rênes du dossier.

Il a annoncé qu'il réunirait les responsables politiques dès le lundi suivant pour "trouver les conditions d’une solution".

Cette initiative signale une volonté de l'exécutif de rechercher un compromis politique, même après l'échec du processus parlementaire classique.

La centralisation des négociations au niveau du Premier ministre souligne la gravité de la situation et la nécessité d'une intervention au plus haut niveau pour sortir de la crise. Le succès de cette démarche déterminera si un budget en bonne et due forme pourra être adopté courant janvier, ou si la France continuera de fonctionner sous un régime budgétaire d'exception.