Un reporter sur le terrain à Tarascon note que l'appel à stopper les blocages "fait vraiment sourire" les agriculteurs, qui restent "extrêmement motivés".

Cette réaction témoigne de la profondeur du mécontentement. L'ancien secrétaire général de la Coordination Rurale, Christian Convers, a fustigé cette communication gouvernementale, estimant que "pour mettre de l'huile sur le feu, il n'y a pas mieux". Loin de s'apaiser, le mouvement envisage de nouvelles actions symboliques et perturbatrices, comme le projet de bloquer les accès aux stations de ski durant les vacances. Cette stratégie vise à maximiser l'impact médiatique et économique de leur protestation pendant une période cruciale.

La persistance de la mobilisation, malgré les avertissements de l'exécutif, souligne que la crise dépasse les simples revendications sectorielles pour toucher à un "sentiment de ne pas être écouté par des élites politiques", comme l'analyse le politologue Eddy Fougier.