Face aux questions des journalistes, le président russe a balayé les préoccupations.
Il a justifié le net ralentissement de la croissance cette année, estimée à seulement 1%, comme une "action délibérée" du gouvernement et de la banque centrale pour éviter une surchauffe de l'économie. Il a également affirmé que les actions du gouvernement avaient permis d'"équilibrer" le budget, tout en reconnaissant qu'il serait en déficit cette année et l'année prochaine. Selon les projections citées, le déficit devrait atteindre 2,6% du PIB cette année.
Cette défense du bilan économique est cruciale pour Poutine, car les sondages indiquent que l'économie est la deuxième préoccupation majeure des Russes. Cependant, cette rhétorique optimiste contraste avec la réalité d'une économie de guerre, où la quasi-totalité de la croissance est absorbée par les dépenses militaires. De plus, le coût de financement de la dette est très élevé pour le gouvernement, qui doit payer près de 15% pour émettre de la dette à 10 ans, un signe de la méfiance des marchés financiers.










