Lors du dernier sommet de l'Union européenne, Emmanuel Macron a exprimé sa crainte qu'un éventuel accord de paix en Ukraine ne soit négocié uniquement par les États-Unis, la Russie et l'Ukraine, marginalisant ainsi les Européens.

'Je pense que nous, Européens et Ukrainiens, devons trouver un cadre pour engager une discussion en bonne et due forme', a-t-il déclaré.

En réponse, le Kremlin, par la voix de son porte-parole, a fait savoir que Vladimir Poutine était 'prêt au dialogue'.

L'Élysée a qualifié cette ouverture de 'bienvenue', précisant que les modalités d'une telle discussion seraient décidées dans les jours à venir.

La présidence française a également souligné que toute démarche se ferait en 'totale transparence' avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky et les alliés européens.

Ce réchauffement potentiel intervient après une longue période de contacts directs quasi inexistants entre les deux dirigeants, leur dernier échange téléphonique remontant à juillet, après trois ans sans communication.

Cette tentative de relance diplomatique illustre la volonté de la France de jouer un rôle central dans la résolution du conflit et de peser sur l'architecture de sécurité future du continent européen.