Dans ce contexte, la progression du RN, un parti qualifié de 'NATO-skeptic, EU-skeptic', est suivie avec une grande attention par les partenaires européens de la France. Une présidence RN, incarnée par Marine Le Pen ou Jordan Bardella, est comparée au retour de Trump à la Maison-Blanche en termes d'impact sur la politique de sécurité et de défense. Marine Le Pen a confirmé qu'elle quitterait le commandement intégré de l'OTAN si elle était élue et s'oppose à l'idée d'étendre la dissuasion nucléaire française à l'Europe.

Cette montée de l'extrême droite se manifeste aussi dans d'autres sphères, comme en témoigne une commission d'enquête parlementaire sur l'audiovisuel public, perçue comme une 'croisade' menée par la droite et un 'avant-goût de ce que ferait le RN au pouvoir'. La polarisation du débat est également illustrée par les déclarations de Raphaël Glucksmann, qui dénonce le 'trumpisme', la 'violence' et la 'brutalité' de ses adversaires.