Ses interventions médiatiques, notamment lors du 'Grand Rendez-vous' Europe 1/CNews/Les Echos, dressent un constat sévère de l'état du pays, reflétant un malaise profond partagé par une partie de la population. Le général de Villiers articule sa critique autour de plusieurs axes. D'abord, il pointe une crise de l'autorité et une rupture de confiance entre les citoyens et leurs dirigeants.

Selon lui, 'les Français ne comprennent plus leurs dirigeants', que ce soit sur le plan 'politique', 'social', 'culturel' ou 'associatif'.

Ensuite, il alerte sur les capacités de l'armée française. Tout en la qualifiant d'armée 'magnifique', il estime qu'elle 'n’est plus capable de durer dans la guerre', un avertissement qui résonne avec les débats actuels sur l'autonomie stratégique et la nécessité de réarmer face aux nouvelles menaces. Enfin, il aborde des sujets de société sensibles comme l'immigration, en affirmant qu'il 'va falloir à un moment où un autre que le mot frontière ne soit plus un gros mot' et que 'l'Europe joue son rôle' pour lutter contre la 'submersion' migratoire. Ses analyses sur la nature de 'l'ennemi' de la France, qu'il décrit comme ayant 'deux natures', complètent un diagnostic sans concession sur les défis sécuritaires et identitaires auxquels le pays est confronté. Par ses prises de parole, le général de Villiers incarne une forme de 'conscience morale' pour une partie de l'opinion, tout en étant critiqué par d'autres pour sa vision pessimiste et son positionnement conservateur.